Interview alumni: Antoine GUBANSKI, Ingénieur d'études

Interview alumni: Antoine GUBANSKI, Ingénieur d'études

Durant ses études supérieures, Antoine a eu la chance d’intégrer une entreprise pendant 5 ans et dans le cadre d’un parcours en alternance. Attiré par le domaine de l’énergie, il a été diplômé de l’ENSIATE puis a été embauché naturellement en tant qu’ingénieur d’études au sein de l’entreprise qui ne l’a pas lâché depuis des années. 

Pour Antoine, le domaine de l’énergie est incontestablement un domaine d’avenir et il nous en parle avec engouement et passion.👇🏼 

  1. Bonjour Antoine, quel est votre parcours académique ? Pourquoi avoir choisi l’ENSIATE ?

Après le bac, j’ai d'abord fait un DUT Mesures Physiques en deux ans. C’est un diplôme dans les sciences et assez générique après lequel on s’oriente soit vers une licence professionnelle soit vers une école d’ingénieur. 

Suite à l’obtention de mon DUT, j’ai intégré une école d’ingénieur à Paris spécialisée dans le bâtiment et dans les travaux publics. Ce cursus était en alternance et j’ai donc à nouveau rejoint l’entreprise qui m’avait accueilli pour mon stage de DUT. C’est d’ailleurs dans cette même entreprise que je travaille aujourd’hui 😉

Au bout d’un an dans cette école, je n’étais pas forcément emballé par la formation proposée (la partie académique) car j’étais davantage intéressé par le domaine de l’énergie. 

Je suis donc resté dans la société dans laquelle j’étais embauché en alternance et c’est mon directeur de l’époque qui m’a orienté vers l’ENSIATE car auparavant, il avait eu un alternant qui venait de cette école. J’ai donc passé les entretiens puis j’ai intégré l’ENSIATE en septembre 2016 et en troisième année du cycle ingénieur. J’étais en alternance durant les trois années dans la même société qui s’appelait à l’époque “EDF Optimal Solution” et qui est devenue “Dalkia Smart Building”. 

  1. Suite à l’obtention de votre diplôme, comment êtes-vous devenu ingénieur d'études ?

Je dirais que je suis devenu ingénieur d’études assez naturellement. En effet, comme j’ai toujours été dans la même société, j’avais presque cinq ans d’ancienneté lorsque j’ai été diplômé de l’ENSIATE. J’ai donc d’abord occupé le poste d’ingénieur efficacité énergétique, mais par conséquent, j’ai tout de suite eu des missions de chef de projet, car j’étais déjà opérationnel. Puis j’ai évolué jusqu’à devenir ingénieur d’études. 

  1. À quoi ressemble votre quotidien ? Sur quel(s) type(s) de projet(s) et avec quel(s) type(s) de personne(s) travaillez-vous ?  

Premièrement, je suis dans une entreprise générale de travaux dans le bâtiment et spécialisée dans la performance énergétique. La gamme d'offres sur laquelle je suis spécialisé, c’est de travailler sur des marchés publics avec des MPGP (marché public global de performance) ou aussi appelés des CPE (contrats de performance énergétique) sur tout un parc immobilier. Par exemple, je travaille sur des collèges avec le département, sur des lycées avec la région, sur des écoles ou des bâtiments communaux avec des mairies ou encore, avec le ministère de la défense sur les bases militaires. 

Ainsi, sur ces marchés publics, je travaille avec une équipe de maîtrise d'œuvre (architecte et bureau d’études) et puis avec une équipe d’exploitation maintenance comme Dalkia qui est notre maison mère. L’idée, c’est qu’on réponde à des projets qui sont sur 10,15, 20 ans et sur lesquels on s’engage sur la performance énergétique dans la durée. 

  1. À quel salaire peut prétendre un·e ingénieur d’études en début de carrière ?

Lors de mon embauche, j’ai démarré mon contrat à 34000€ annuel brut soit environ 2800€ mensuel brut. Puis, j’ai été augmenté de 10% peu de temps après soit 37500€ annuel brut ou 3100€ mensuel brut. 

  1. Qu’est-ce qui fait un bon expert dans votre secteur ?

Il faut savoir que la fonction que j’occupe est une fonction très transverse, c’est-à-dire que par rapport au déroulement d’un projet classique, dans mon cas il faut intervenir à toutes les étapes (de la faisabilité à la réception des travaux en passant par la maintenance).

Le fait de suivre toutes ces étapes va permettre d’apporter un regard de performance énergétique car dès la conception, il va falloir réfléchir sur le système afin d’optimiser ses performances puis s’assurer que ce qu’on a conçu est bien réalisé. Enfin, il faudra vérifier la bonne mise en route et le bon fonctionnement de celui-ci, surtout dans la durée. 

  1. Plus tard, vous vous voyez où ? 

Tout d’abord j’étais engagé en tant qu’ingénieur d’études, maintenant je développe un poste de management opérationnel. Je vais être référent sur une gamme d’offres. 

Puis l’idée à moyen/long terme, c’est de prendre la responsabilité du service dans lequel je travaille. Je souhaite donc rester dans la même entreprise mais avec une évolution de poste assez importante.

  1. En quoi l’énergie est un domaine d’avenir ? 

Forcément, sur tous les aspects. On le voit notamment aujourd'hui avec les dérèglements climatiques, les différents engagements politiques qui sont pris car on doit constamment répondre à des nouvelles réglementations, à des nouvelles dynamiques.

L’idée, c’est d’évoluer perpétuellement pour être toujours le plus performant possible. Il y a donc deux aspects : éthiques et pragmatiques/réglementaires.

  1. Un conseil pour les jeunes qui veulent se lancer dans le secteur de l’énergie ? 

En effet, aujourd’hui le conseil que je donnerais est qu’il faut être curieux, à l’écoute des opportunités, toujours vouloir apprendre et surtout ne pas rester sur ses acquis ! C’est important d’être à l’écoute de notre domaine. 


Vous souhaitez en apprendre davantage sur le parcours d'Antoine ? Envoyez-lui un petit message ! https://ensiate.datalumni.com/profile/49328

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