Interview alumni : Malik BENAMEUR, Head of Energy

Interview alumni : Malik BENAMEUR, Head of Energy

Dans l'univers dynamique et en constante évolution de l'industrie énergétique, des histoires inspirantes comme celle de Malik Benameur se distinguent. Originaire de Toulouse et formé à l'ENSIATE, Malik a tracé un chemin remarquable. Son parcours chez Dalkia, débutant en tant qu'analyste énergétique pour devenir Head of Energy au Moyen-Orient, est un témoignage alléchant. Sa trajectoire est un exemple pour tous ceux qui cherchent à s'élever dans le secteur de l'énergie.

Bonjour Malik, parlez-moi de votre parcours ? 

Bonjour, je m'appelle Malik Benameur, j'ai 32 ans. Après avoir effectué un DUT, j'ai rejoint l'ENSIATE pour effectuer un cursus en 3 ans du cycle Ingénierie Éco-Énergétique. Diplômé en éco énergéticien, j'ai rejoint l'entreprise Dalkia en Île-de-France, où je travaille depuis neuf ans maintenant. Depuis 2022, je suis basé au Moyen-Orient, plus précisément en Arabie Saoudite, suite à une mutation professionnelle.

Où avez-vous fait vos alternances ? 

Lors de ma première année d'alternance, j'ai travaillé à Toulouse dans une petite entreprise nommée KaloA. Ma fonction était metteur au point hydraulique et aéraulique. Un exemple de mes tâches consistait à régler les débits d'air et d'eau dans les systèmes d'aération et hydrauliques d'un nouvel hôpital pour assurer un équilibre parfait.

Durant ma deuxième année, j'ai intégré un bureau d'études spécialisé dans les études thermiques appliquées aux maisons et bâtiments.

Enfin, pour ma troisième année, j'ai rejoint Dalkia, un grand groupe appartenant entièrement à EDF et comptant environ 20 000 collaborateurs à travers le monde. Après cette dernière année d'alternance chez Dalkia, j'ai été embauché. 

J'ai ainsi progressivement évolué, passant d'une moyenne entreprise la première année, à une très petite la deuxième, pour finir dans un grand groupe lors de ma troisième année.

Comment s’est passé votre parcours professionnel ? 

Il y a neuf ans, j'ai débuté chez Dalkia en tant qu'analyste énergétique au sein du centre de pilotage de la performance énergétique, connu sous le nom de Dalkia Energy Savings Center. Ma principale responsabilité était le suivi de la performance énergétique des installations de chauffage.

Deux ans plus tard, j'ai évolué au poste de responsable d'exploitation, où je gérais deux équipes réparties par secteur. Ces équipes étaient affectées à la maintenance des équipements de chauffage dans des bâtiments communaux et résidentiels, en mettant l'accent sur la performance énergétique et la gestion des contrats.

Suite au redéploiement de Dalkia à l'international, des opportunités se sont ouvertes au Moyen Orient notamment. J'ai alors exprimé mon désir de participer à cette expansion, ce qui s'est concrétisé en 2022.

Une fois au Moyen-Orient, j'ai participé au développement d'une nouvelle équipe. L'aventure a été couronnée de succès et le développement rapide : nous sommes passés de zéro à 400 personnes. Aujourd'hui, en tant que Head of Energy, je supervise les centres de pilotage de la performance énergétique et la digitalisation des outils pour toute la région du Moyen-Orient.

Des conseils à donner pour une personne qui voudrait changer de pays ? 

Originaire de la région toulousaine, j'ai quitté mon domicile dès l'âge de 18 ans pour Paris. Ce changement ne m'a pas effrayé et a plutôt alimenté mon désir de découvrir la vie à l'étranger. Pour moi, travailler hors de France représentait un défi passionnant, notamment dans le cadre de l'expansion internationale de l'entreprise.

Mon conseil pour ceux qui aspirent à une carrière internationale est de rester motivé. Il est crucial de persévérer, car une fois que l'opportunité de partir à l'étranger se concrétise, l'expérience s'avère extraordinaire. Personnellement, il m'a fallu quatre ans pour saisir ma chance de partir à l'étranger. 

Une fois sur place, on se trouve confronté à une multitude de cultures. Contrairement aux idées reçues, le Moyen-Orient n'est pas monoculturel ; on y rencontre des personnes venant d'Asie, du Royaume-Uni, des États-Unis, et bien d'autres. Cette diversité culturelle enrichit notre vision et ouvre de nouvelles perspectives techniques et professionnelles. Il est essentiel d'adopter une attitude ouverte face à ces nouvelles expériences.

Comment vous sentez-vous depuis que vous êtes parti ? 

Ma famille, composée de mon épouse et de nos deux jeunes enfants, m'accompagne dans cette aventure. Il est vrai que je travaille davantage ici, ce qui est probablement dû au fait que notre entreprise est en pleine expansion dans la région. Malgré le temps passé, j'ai toujours l'impression d'être arrivé il y a seulement quelques mois, alors que cela fait déjà deux ans.

Je m'attends à ce que la charge de travail diminue progressivement, maintenant que la phase la plus intense, notamment le recrutement, est derrière nous. Ce fut un défi majeur, étant donné la diversité culturelle de mon équipe, qui inclut des membres venant d'Inde, d'Égypte, de Jordanie, et d'autres horizons. Cette diversité enrichit notre travail et notre approche, apportant une multitude de perspectives différentes.

Quelles difficultés avez-vous surmontées ? 

La barrière de la langue était l'une des difficultés que je redoutais le plus. Souvent, on imagine qu'il faut maîtriser parfaitement l'anglais avant de s'aventurer à l'étranger. Bien qu'un bon niveau d'anglais soit nécessaire, en réalité, la connaissance du vocabulaire technique, que l'on acquiert souvent sur le terrain, est suffisante pour mener à bien un entretien professionnel.

Le mot de la fin ? 

Aujourd'hui, au Moyen-Orient, je croise des anciens étudiants de l'ENSIATE, preuve de la renommée internationale de l'école. Je recommande vivement cette école, notamment pour son approche de l'alternance dès la première année, qui marque une réelle différence, surtout dans les domaines techniques. Les formations dispensées par l'ENSIATE sont tournées vers les métiers de l'avenir, et dans la région où je travaille, ces profils sont très demandés.

Pour ceux qui aspirent à une carrière internationale, mon conseil est de ne pas s'imposer de barrières mentales. L'essentiel est de fournir le travail nécessaire pour atteindre ses objectifs. L'opportunité de travailler à l'étranger est enrichissante et réalisable, à condition de rester motivé et déterminé.


Pour en savoir plus sur le parcours inspirant de Malik, vous pouvez le contacter sur la plateforme de l’école.

Merci Malik. 

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